Anti-terrorisme et lois d'exceptions

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Ce ne sont pas des terroristes


Nous voulons aujourd’hui exprimer notre inquiétude concernant le recours par le ministère public à la loi anti-terroriste pour juger les 4 étudiant-e-s qui se sont rendu-e-s à la police la semaine dernière après la publication de leur signalisation, à titre de suspects, dans les grands médias.

Montréal: semer la peur du terrorisme, un fumigène à la fois


En seulement quelques heures, la police rend publics quatre noms, qu'elle prétend avoir identifié grâce à la dénonciation "d'amis" des suspects. Il s'avèrera plus tard que l'un des noms révélés est en fait celui d'une personne ne se trouvant absolument pas sur les photos, mais peu importe, la police tient à montrer qu'elle a la situation bien en main. 

dissociation, piège à cons

Peut-être ce à quoi aura le plus servi la démission de Beauchamp, c'est de faire oublier l'application, absolument nouvelle au Québec sinon au monde, de dispositions antiterroristes à un mouvement social. Étrange moment qui passe en un flash : celui de cette image brouillée qui reste à ce jour la seule ''preuve" associée au dossier des "terroristes".

Texte de la Loi Spéciale votée au Quebec

La loi contient l'obligation de donner son trajet 8h à l'avance pour toute manif de plus de 10 personnes, et une interdiction de manifester à moins de 50m des établissements post secondaire.
Elle instaure la Responsabilité pour ceux qui vont manifester de vérifier si la manif correspond aux infos données à la police par les organisateurs.

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